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Le bois de Poulbert
PLANTES ET NATURE
Le bois de Poulbert et la pointe de Kerbihan
Le 26 Mai 2018
Ciel clément et température agréable malgré une légère brise de nordet. Petit miracle entre une matinée pluvieuse et un front orageux à la suite. Le déluge du matin a sans doute dissuadé beaucoup de nos fidèles ; nous ne sommes que 13 à nous lancer dans les clairières des bois et friches de Poulbert. Un site de dunes mortes, protégé des intempéries par une végétation dense.
Après une petite heure de prospection, nous reprenons les voitures pour nous rendre à la pointe de Kerbihan, pour parcourir une boucle depuis le parking de Ty Guard. Monique et Michel ont repéré des plantes intéressantes ; en effet, la moisson est impressionnante.
Au départ, nos 2M ont apporté quelques plantes peu communes.
¤ Le Dompte-venin (Vincetoxicum hirundinaria, Medik) de la famille des Apocynaceae auxquelles appartiennent aussi la petite et la grande Pervenche, Vinca minor et Vinca major. Très commune sur les iles, on ne la trouve que ça et là sur le continent.
¤ L’Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis L.) , une plante vivace eurasiatique 20 à 80 cm à odeur fétide qui n’est présente en Bretagne que dans le Morbihan.
¤ Le Pourpier d’eau ou Salicaire pourpier [Lythrum portula (L.) D.A. Webb.] famille des Lythraceae, comme la grande Salicaire (Lythrum salicaria) et le Lythrum à feuilles d’Hysope (Lythrum hyssopifolia). Ces trois plantes sont les seules de notre flore locale à appartenir à la famille des Lythraceae. Curieuse famille, dans laquelle nous trouvons les Lagerstroemia, arbres tropicaux ou subtropicaux d’Asie, dont vous connaissez l’espèce Lagerstroemia indica L. appelé Lilas des Indes, présente en plantation d’alignement à Carnac, avenue de la Poste entre l’avenue du Roër et l’avenue de Saint Colomban.
La liste qui suit recense l’essentiel de nos observations :
Sur le site du bois de Poulbert
Dompte venin (Vincetoxicum hirundinaria, Medik) Apocynaceae, sous-famille des Asclepiadoideae –
Le Dompte venin et les Pervenches sont les rares représentants de la famille des Apocynaceae dans la flore spontanée de France. Antérieurement à l’apparition de la philogénétique le Dompte venin appartenait à la famille des Asclepiadaceae mais cette famille est devenue une sous-famille des Apocynaceae, une famille essentiellement tropicale et subtropicale qui compte dans ses rangs une majorité de plantes particulièrement toxiques, notamment des plantes très répandues dans nos jardins et nos maisons telles que le Laurier rose (Nerium oleander), les Dipladenias (Mandevilla), les Stephanotis, la pervenche d e Madagascar ou le dangereux faux-manguier de Nouvelle Calédonie.
Aristoloche (Aristolochia clematitis L.) Aristolochiaceae
Pourpier d’eau appelé aussi Peplis faux-pourpier [Lythrum portula (L.) D.A. Webb.] Lythraceae
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Aristoloche | Dompte-venin | Pourpier d'eau |
Lythrum à feuilles d'hysope (Lythrum hyssopifolia L.) Lythraceae
Hélianthème à gouttes [Tuberaria guttata (L.) Fourr.] Cistaceae
Gaillet jaune ou Caille-lait jaune (Galium verum L.) Rubiaceae
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Lythrum à feuilles d'hysope | Hélianthème à gouttes | Gaillet jaune |
Shérardie des champs (Sherardia arvensis L.) Rubiaceae
Patience élégante (Rumex pulcher L.) Polygonaceae
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Shérardie des champs | Patience élégante |
Phalangère à feuilles planes [Simethis matthiazzii (Vand) G. Lopez & Jarvis] syn. S. planifolia
famille des Asphodelaceae / Xanthorrhoeaceae
Seneçon des bois (Senecio sylvaticus L.) Asteraceae
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Phalangère à feuilles planes | Seneçon des bois |
Pourpier d'hiver ou Claytone de Cuba (Claytonia perfoliata, Donn. ex Willd.)
Illécèbre verticillé ou Herbe aux panaris (Illecebrum verticillatum L.) Caryophyllaceae
Brunelle ou Petite consoude (Prunella vulgaris L.) Lamiaceae
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Pourpier d'hiver ou Claytone de Cuba | Brunelle ou Petite consoude | Herbe aux panaris |
Bugle rampante (Ajuga reptans L.) Lamiaceae
Buglosse vivace [Pentaglottis sempervirens (L.) Tausch.] Boraginaceae
Renoncule sarde (Ranunculus sardous Crantz) Ranunculaceae
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Bugle rampante | Buglosse vivace | Renoncule sarde |
Flouve odorante (Anthoxanthum odoratum L.) Poaceae
Houlque laineuse (Holcus lanatus L.) Poaceae
Laiteron rude [Sonchus asper (L.) Hill.] Asteraceae
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Flouve odorante | Houlque laineuse | Laiteron rude |
À la pointe de Kerbihan
Orchis bouc [Himantoglossum hircinum, (L.) Spreng.] Orchidaceae
Lis de mer (Pancratium maritimum L.) Amaryllidaceae
Bryone ou Navet du diable (Bryonia cretica ssp. dioica Jacq.) Cucurbitaceae
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Orchis bouc | Bryone ou Navet | Lis de mer |
Pariétaire des murs ou P. de Judée (Parietaria judaica L.) Urticaceae
Betterave maritime [Beta vulgaris ssp. maritima (L.) Arcangeli] Amaranthaceae
Pavot cornu (Glaucium flavum Crantz.) Papaveraceae
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Pariétaire des murs | Betterave maritime | Pavot cornu |
Morelle 'Douce-amère' (Solanum dulcamara L.) Solanaceae
Giroflée des dunes [Matthiola sinuata (L.) R. Br.] Brassicaceae
Orpin d’Angleterre (Sedum anglicum Huds.) Crassulaceae
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Morelle 'Douce-amère' | Giroflée des dunes | Orpin d’Angleterre |
Marguerite des champs (Leucanthemeum vulgare Lam.) Asteraceae
Silène penché (Silene nutans L.) Caryophyllaceae
Asphodèle d’Arrondeau ou ' Bâton blanc d'Arrondeau' [Asphodelus macrocarpus ssp. Arrondeaui , (J.L.) Diaz Lifante Valdès] - Famille des Xanthorrhoeaceae - Sous-espèce endémique du Massif armoricain et de l’Anjou, protégée à l’échelon national et figurant à l’annexe II de la Convention de Washington
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Silène penché | Marguerite des champs | Asphodèle d’Arrondeau |
Armerie maritime ou Gazon d'Olympe (Armeria maritima, Willd.) Plumbaginaceae
Silène maritime (Silene uniflora ssp. uniflora Roth.) Caryophyllaceae
Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum L.) Caprifoliaceae
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Silène maritime | Armerie maritime | Chèvrefeuille des bois |
Brome à 2 étamines (Bromus diandrus ssp. diandrus Roth.) Poaceae
Orge des rats (Hordeum murinum L.) Poaceae
Chardon penché (Carduus nutans L.) Asteraceae
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Brome à 2 étamines | Orge des rats | Chardon penché |
Cranson officinal (Cochlearia danica L.) Brassicaceae Ph 38
Chardon à petits capitules (Carduus tenuiflorus Curtis) Asteraceae Ph 37
Chardon à capitules serrés (Carduus pycnocephalus L.) Asteraceae- Ces deux chardons vrais, sont très proches l’un de l’autre mais relativement faciles à différencier. Les terminaisons florales du second ne comportent guère plus de 3 ou 4 fleurs groupées, alors que sur le premier les fleurs sont beaucoup plus nombreuses (photo 41). En outre, les tiges du Chardon à petits capitules sont toutes ailées (pourvues d’arêtes herbacées longitudinales). Sur la chardon à capitules serrés les tiges supérieures de la plante ne sont pas pourvues d’ailes. Ces deux espèces plutôt méditerranéo-atlantiques, sont assez communes en Bretagne dans la zone littorale mais la seconde est absente dans l’est et le centre du pays. Ph 39
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Cranson officinal | Chardon à petits capitules | Chardon à capitules serrés |
Obione faux pourpier [Halimione portulacoides (L.) Aellen] Chenopodiaceae/Amaranthaceae
Stellaire graminée (Stellaria graminea L.) Caryophylaceae
Germandrée scorodoine ou Sauge des bois (Teucrium scorodonia L.) Lamiaceae
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Obione faux pourpier | Stellaire graminée | Sauge des bois |
Digitale pourpre (Digitalis purpurea L.) Plantaginaceae Ph 43
Bartsie visqueuse [Parentucellia viscosa (L.) Caruel] Orobanchaceae Ph 44
Armoise commune (Artemisia vulgaris L.) Asteraceae Ph 45
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Digitale pourpre | Bartsie visqueuse | Armoise commune |
Polygale à feuilles de serpolet (Polygala serpyllifolia, Hose) Ph 46
Polycarpe à quatre feuilles [Polycarpon tetraphyllum (L.) L.] Ph 47
Arroche des sables [Atriplex laciniata L. (= A. arenaria Woods)] Chenopodiaceae / Amaranthaceae Ph 48
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Polycarpe à quatre feuilles |
Avoine à chapelet [Arrhenatherum elatius ssp. bulbosum (Willd.) Schübler & G.Martens] Poaceae
Brome à deux étamines [Anisantha diandra (Roth) Tutin ex Tzvelev] Ce Brome a changé de genre. Ancien nom : Bromus diandrus Roth qui devient le basionyme (Premier nom valide donné à la plante). Le nom du premier auteur figure dans la nouvelle dénomination entre parenthèse. Il est suivi des noms des nouveaux auteurs.
Pourpier de mer [Honckenya peploides (L.) Ehrh.] Caryophyllaceae Ph 49
Cakilier – Roquette de mer (Cakile maritima L.) Brassicaceae Ph 50
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Pourpier de mer | Cakilier |
Iris fétide ou Iris gigot (Iris foetidissima L.) Iridaceae
Spergulaire des champs [Spergularia rubra (L.) C. Presl.] Caryophyllaceae
Orobanche (Orobanche sp.) Orobanchaceae – Genre comprenant 150 espèces de plantes herbacées, sans chlorophylle, parasites inféodés à une famille, à un genre ou à une espèce de plante, qu’on appelle plante hôte. Certaines espèces de lierres, gaillets, trèfles, thyms, panicauts, sont des plantes hôtes d’autant d’espèces d’orobanches.
Iris fétide | Orobanche | Spergulaire des champs |
Laitue scariole (Lactuca serriola L.) Asteraceae
Petite mauve ou mauve à flls rondes (Malva neglecta Wallr.) Malvaceae
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Laitue scariole | Petite mauve |
Le coin des débutants et des curieux
La désignation binominale des plantes
Les nouveaux peuvent s'étonner de la formulation des noms scientifiques des plantes. Pour eux, je rappelle que depuis le XVIIIème siècle, une espèce végétale ou animale est entièrement définie par 2 noms : le nom de genre qui comporte toujours une initiale en majuscule et le nom d'espèce entièrement en minuscule. Il est d'usage d'ajouter le nom abrégé de l'auteur, c'est-à-dire le nom du botaniste qui a décrit le premier la dite plante. Souvent, un ou plusieurs botanistes ont ajouté des éléments utiles postérieurement à la description initiale. Le nom abrégé du premier botaniste est alors mis entre parenthèses et les noms abrégés des suivants sont ajoutés à la suite.
Prenons l'exemple du Torilis noueux dont le nom scientifique est :
Torilis nodosa (L.) Gaertn.
Torilis est le genre auquel appartient cette plante. Il comprend quelques dizaines d'espèces dans le monde. Ce nom de genre est un diminutif de Torylium en raison de sa ressemblance avec cette plante déjà ainsi baptisée par Pline l'ancien, naturaliste romain au 1er siècle de notre ère.
Son nom d'espèce, nodasa du latin noueux, lui a été donné en raison de la forme de ses inflorescences en forme de nœud et qui se développent sur la plante au niveau des nœuds des tiges.
(L.) est l'abréviation du nom du botaniste suédois Carl Von Linné (1707–1778), inventeur de la dénomination binominale des espèces vivantes. (L.) indique ainsi, que Linné a été le premier à enregistrer cette plante sous ce nom, avec une description plus ou moins sommaire (descriptions souvent empruntées aux précédents travaux de botanistes plus anciens). Cela signifie que cette plante est une des 8000 espèces décrites dans l'ouvrage 'Species Plantarum' publié par Linné en 1753. C'est notamment à la suite de la publication de cet ouvrage qu'en 1758 tous les botanistes du monde adoptèrent ce système puis que les naturalistes du siècle des lumières l'étendirent au règne animal.
Le nom qui suit : 'Gaertn.', est l'abréviation du nom du botaniste allemand Joseph Gaertner (1732-1791). Médecin de l'université de Göttingen, il se passionna rapidement pour la botanique. Il travailla quelques années à Montpellier, puis à Londres. Comme beaucoup de ses contemporains, il étudia les travaux de Linné et apporta sa contribution à la connaissance des plantes et notamment en ce qui concerne le genre Torilis. Il contribua à la description plus précise et plus exacte du Torilis nodasa, description qui fait aujourd'hui référence, ce qui justifie la mention de son nom.
Il en est ainsi de tous les noms de plantes ... et d'animaux et de champignons.
Certains noms de botanistes auteurs, reviennent très souvent en abréviations :
L. pour LINNAE, mais aussi, Mill. pour Philippe MILLER (1691-1771), Huds. pour Williams HUDSON (1730-1793), DC. pour Augustin Pyramus DE CANDOLLE (1778-1841), Lam. pour Jean-Baptiste Antoine Pierre Monnet de LAMARK (1744-1829), L'Hér. pour Charles Louis L'Héritier de BRUTELLE, Scop. pour Giovanni Antonio SCOPOLI, Desv. pour Auguste Nicaise DESVAUX (1784-1856), Ehrh. pour Johann Balthasar EHRHART (1700-1756), Vilm. Pour la dynastie des VILMORIN, Willd. pour Carl Ludwig WILLDENOW (1765-1812). On constate que dans les siècles passés, toute l'Europe a contribué à la connaissance des plantes, malgré les heurts politiques continuels. On compte plus de 2.000 auteurs contributeurs à la taxonomie de la flore de l'Europe occidentale.
Les choses se compliquent un peu, lorsqu'une espèce est modifiée, par un croisement naturel avec une autre espèce, une hybridation effectuée par l'homme ou une manipulation génétique. Apparait alors une troisième notion, qui vient s'ajouter à la suite du genre et de l'espèce et qui est une reconnaissance des différences observées au sein d’une même espèce. Les termes utilisés pour ce troisième niveau sont la sous-espèce, la variété ou la forme, selon l'origine et le ‘poids’ de ces différences.
La nature et le degré de ces différences par rapport à l'espèce, qu'on appelle alors espèce type, vont déterminer les botanistes à définir s'il s'agit d'une sous-espèce, d'une variété ou d'une forme et même d'un cultivar ou d'un clone. Mais ceci est une autre histoire ... qui pourrait faire l'objet d'un développement, dans un prochain compte rendu de randonnée.
Exemples de notation :
Orobanche sp. Orobanche est le genre - sp. = indique que l’espèce n’est pas déterminée.
Asparagus officinalis ssp. prostratus - ssp. est l'abréviation de sous-espèce (ici ssp. prostrée d’officinalis).
Elaeagnus X ebbungei : X indique qu'il s'agit d'un hybride (croisement) entre 2 espèces non précisées.
Rosa canina var. globosa var. pour variété (naturelle ou obtenue en culture).
Malus pumila CV 'Granny Smith' CV (abrév. de cultivar) signifie une variété toujours obtenue en culture.
Loropetalum chinense f. rosea f. indique ici qu'il s'agit de la forme à fleurs roses de l'espèce chinense dont le type est à fleurs blanches.
Dans certains genres, les espèces botaniques ou espèces types sont beaucoup moins nombreuses que les variétés créées par l’homme. Ce sont en général des plantes utilisées par l’homme depuis des temps reculés : plantes alimentaires, fourragères, industrielles ou ornementales. Récoltées dans la nature par nos ancêtres du Paléolithique, puis cultivées à partir du néolithique, elles n’ont pas cessé d’être améliorées par les cultivateurs à des fins vitales ou économiques. On s’est aussi aperçu que les ravageurs des cultures (insectes, champignons, bactéries, virus) qui ruinent les récoltes, mettent un certain nombre d’années à attaquer une variété qu’ils ne connaissent pas. La mise culture de variétés nouvelles est une nécessité absolue et la seule mesure écologique qui permet la non-utilisation ou au moins la modération dans l’emploi des pesticides. C’est le cas actuel des céréales (blé, riz, maïs, sorgho etc) pour lesquelles une variété devient inutilisable au terme de 10 ou 15 années, les pesticides eux-mêmes devenant alors inefficaces.
Dans les genres de certaines plantes d’ornement, les variétés sont parfois si nombreuses, que l’on indique plus le nom d’espèce. C’est le cas des rosiers. Le genre Rosa comporte une centaine d’espèces botaniques dans la nature (Sans compter les hybrides naturels) mais des milliers de variétés (Entre 15 et 20.000 probablement. Il y a belle lurette que l’on n’indique plus le nom de l’espèce ou des espèces dont est issue une variété, pour la bonne raison qu’on en a perdu les origines. Toutes les variétés de rosiers sont des hybrides qu’il est d’usage de désigner par le seul nom de la variété à la suite de l’unique genre Rosa. Exemple : Rosa X ‘Amour de Molène’ ou Rosa X ‘Anastasia’, deux créations récentes de l’obtenteur Michel Adam. Ces noms de variétés prennent toujours une majuscule et s’ils peuvent paraitre parfois fantaisistes, ils n’en sont pas moins déposés à l’I.N.P.I. (Institut National de la Propriété Industrielle). Et le choix du nom n’est pas anodin, certains rosiers ont dû leur succès commercial au nom qu’il portait, plutôt qu’à leur qualités.
Catégorie : Rétrospectives - Sorties Botaniques-Année 2017-2018