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Belz
Malgré un temps superbe propice au farniente, nous sommes une dizaine d’amateurs à nous diriger vers les Quatre chemins de Belz.
Grâce à Jean Ferrand, nous sommes invités par Christine Monfort à une visite du peuplement du Panicaut nain vivipare (Eryngium viviparum J. Gay), plante rarissime, de la famille des Apiacées (=ombellifères), classée en danger critique d’extinction par les instances scientifiques et protégée au niveau européen ( donc mondial).
Ce peuplement sur la commune de Belz est le seul connu en France. Quelques petits peuplements qu’on peut compter sur les doigts de la main, existent en Galice espagnole, probablement un ou deux autres au nord du Portugal et aux confins de la vieille Castille (province de Castilla y Leon).
Au plan local qui nous concerne, un arrêté de protection de biotope en date du 18 mars 1988, protège une zone de presque 5 hectares. La gestion de cette réserve a été confiée à l’association Bretagne vivante - S.E.P.N.B.*. Cet organisme travaille en liaison avec le Conservatoire Botanique National de Brest (CBNB). La S.E.P.N.B. a acquis une partie des prairies amphibies qui abritent le Panicaut nain et procède régulièrement à des travaux propres à favoriser sa multiplication naturelle. Elle fait procéder notamment, par ses propres moyens ou en sous-traitance, aux travaux agricoles traditionnels d’entretien des prairies, landes et friches et organise la pâture de quelques bovins durant quelques mois de l’année. Par ailleurs, il est procédé annuellement à l’étrépage** de petites surfaces témoins et à des comptages annuels précis, qui permettent un suivi de l’évolution du peuplement à long terme.

Panicaut nain vivipare (Eryngium viviparum J. Gay)
C’est dire combien notre petit « chardon » est « chouchouté ». Il est classé dans les plantes pionnières mais sa petite taille fait qu’il est rapidement étouffé par ses voisines. S’il fut sans doute assez commun dans un passé lointain (40 sites en Morbihan au milieu du 20e siècle), la transformation des milieux consécutifs à l’évolution progressive des méthodes agricoles et à la raréfaction des zones humides et des prairies amphibies de plus en plus drainées, le prive des conditions minimales qu’il requiert pour sa survie. Pour être simple, il ne croît que dans des zones inondées durant 4 à 7 mois, de la fin de l’automne au début du printemps. Pendant la belle saison, son habitat ne doit pas être envahi par une végétation ni trop haute ni trop dense, d’où l’importance du broutage par du bétail de grande taille (bovins ou équins de préférence) dont le piétinement est favorable.
D’autres espèces sont ainsi menacées et il faut veiller à ce que des organismes comme Bretagne vivante-SEPNB, le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres et les dix Conservatoires botaniques nationaux notamment, conservent les moyens d’acquisition et de gestion indispensables à la conservation « in situ » et en dernier recours « ex situ » des espèces végétales et animales en danger d’extinction.
A ce sujet, deux mares du site des Quatre chemins, abritent un petit animal, rare et curieux. Il s’agit de Lepidurus apus, un petit crustacé brachyopode qui a résisté aux diverses extinctions de masse des ères géologiques, contrairement aux trilobites, un vieux cousin du Cambrien. et du Permien (ère primaire). Il a encore aujourd’hui des parents éloignés comme la Limule et le cloporte.

Le site de Belz est décidément exemplaire. Les vaches qui y paissent sont de race Bretonne pie noire encore considérée comme hautement vulnérable et la SEPNB a pu acquérir le minimum de terrain nécessaire à la préservation et à l’étude de diverses familles animales comme notamment les reptiles et les batraciens, actuellement objets d’un recensement et d’un comptage.
Notre visite nous a permis de rencontrer Yvon Guillevic, administrateur de Bretagne Vivante SEPNB’, grâce à qui nous avons recueilli toutes les informations souhaitées. Merci à Jean Ferrand et à Christine Monfort qui ont organisé cette rencontre très enrichissante.
Pour clore cette belle après-midi, Christine Monfort nous emmena jusqu’au « Dolmen de la chèvre », un site mégalithique peu connu, présent sur le périmètre protégé et composé de 2 dolmens à allées couvertes sur tumulus.
Tout cela dans de merveilleux paysages.
* SEPNB : Société pour l’Etude et la Protection de la Nature en Bretagne. Cette association, bien connue des naturalistes emploie quarante salariés et gère plus de cent espaces naturels protégés répartis sur les cinq départements historiques de la Bretagne.. Notamment, la réserve ornithologique des marais de Séné Falguérec’, la réserve de Saint Nicolas des Glénan et la tourbière de Sérent.
** Etrépage : cette opération consiste à enlever mécaniquement les horizons organiques (couches supérieures) d’un sol pour le rajeunir. Ainsi appauvri et déstabilisé, le sol favorise le développement d’espèces pionnières et de la riche biodiversité associée.
Description du Panicaut nain vivipare
Plante glabre de couleur vert-bleuâtre atteignant 15 cm de hauteur.
Tiges de 8 à 10 cm, couchées, dichotomes à rameaux divergents.
Feuilles basales en rosette, linéaires, lancéolées, épineuses, de 2-5 cm de long sur 0,3-0,5 cm de large, dont les externes sont dentées et plus étroites. Feuilles caulinaires opposées, sessiles, pennatifides à 3-5 lobes incisés-épineux dont le terminal est plus grand.
Ombelle subsessile à l’aisselle de chaque bifurcation de la tige ou terminale, portant à leur base un involucre de 5-10 bractées lancéolées à marges dentées-épineuses.
Fleurs de 0,5 cm de diamètre, bleu clair à anthères jaune blanchâtre à calice fructifère à dents dressées, convergentes.
Fruits : diakènes globuleux, nus à la base, munis d’écailles surmontés par les sépales persistants.
Dernière modification : 10/10/2012 @ 15:33
Catégorie : Rétrospectives - Sorties Botaniques-Année 2011-2012